Psychiatrie Politique : La Stratégie Inquiétante de la Normalisation par la Folie



Dans notre doux pays, où le bonheur semble couler de source, une question émerge avec une insistance dérangeante : la psychiatisation systématique des individus commettant des actes violents sur le territoire français ne serait-elle pas le prélude à une normalisation insidieuse des lois liberticides ? Une démarche orchestrée pour préparer l'opinion à l'acceptation de mesures autoritaires, façonnant ainsi le terrain pour le système totalitaire que le Forum économique mondial (WEF) souhaiterait instaurer ?

Ce constat dérangeant se dessine à travers une série d'événements où la psychiatrie semble être invoquée comme une explication préférentielle. Dès 2017, un individu envoyant des lettres menaçantes au couple Macron se retrouve promptement interné en psychiatrie, éclipsant ainsi toute évaluation objective de ses motivations. De même, Marine Le Pen, après avoir partagé sur Twitter une image terroriste de Daech, se voit convoquée à un examen psychiatrique, détour qui occulte les véritables enjeux sous-jacents.

Plus récemment, l'homme ayant lancé un œuf sur Emmanuel Macron à Lyon subit une analyse psychiatrique, concluant à l'abolition de son discernement. Un schéma similaire se répète lorsqu'un autre individu, exprimant son mécontentement politique en criant "Macron démission, Benalla en prison", se voit également soumis à une prise en charge psychiatrique rapide.

Cette tendance inquiétante s'étend au-delà des cas médiatisés, touchant les épisodes violents impliquant des couteaux ou des véhicules. À chaque fois, l'analyse psychiatrique devient une réponse facile, écartant toute responsabilité individuelle au profit d'une abolition supposée de la raison. Une démarche qui, appliquée de plus en plus précisément, suggère qu'il n'y a finalement jamais autre chose qu'une abolition du discernement au moment des gestes irréparables.

L'aspect pratique de cette approche est frappant : cette logique peut être appliquée à absolument tous les gestes violents. En examinant de plus en plus précisément les aspects psychiatriques, la conclusion d'une abolition de la raison devient la porte ouverte vers un internement jugé nécessaire. Cette psychiatrisation étendue, des terroristes aux citoyens mécontents politiquement opposés aux mesures gouvernementales, soulève des interrogations sérieuses sur la démocratie et la responsabilité individuelle.

Il devient alors difficile de ne pas faire écho à des pratiques d'un autre temps, rappelant les heures sombres de l'Union soviétique, qui utilisait la psychiatrie comme un outil de répression contre les dissidents et les opposants politiques. L'actuelle psychiatrisation des opposants en France ne serait-elle qu'une étape de plus, plus visible et brutale, dans une tendance latente qui s'est développée au fil des années au sein de la société occidentale ?

Cette évolution, observable dans la stigmatisation croissante de la pensée alternative, la diabolisation des "complotistes", soulève des préoccupations légitimes. La diversité de la pensée semble de plus en plus menacée, reléguée au rang de la folie et étouffée sous les sobriquets à la mode, tels que "conspiration" ou "théorie du complot". Une démarche qui, au-delà des apparences, pourrait bien être le signe d'une dérive inquiétante vers un système de pensée unique.

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