" Et revive la France" : lettre à Monsieur le président de la République Française
TRIBUNE
Monsieur le Président,
J’entends dire ici et là que je m’adresse à vous de manière trop véhémente.
Sans doute fait on référence à l’expression de la colère légitime que vous m’inspirez ainsi qu’à un grand nombre de Françaises et de Français.
Certes, il est vrai que la colère est souvent mauvaise conseillère, mais comme le dit Voltaire : « il n’y a pas de vérité sans colère ».
C’est donc au nom de la vérité que je vous adresse aujourd’hui ces paroles. Cette fois sans hausser le ton.
Car je vois, et vous en remercie, que vous semblez « décider » de repousser l’irréparable en ajournant, chaque jour un peu plus, le nouveau confinement...
Cela peut être pour vous donner le temps que la sagesse exige de la réflexion.
Vous voici devant l’alternative face à laquelle vous a conduit votre dérive totalitaire : soit reconnaître l’erreur, soit commettre la faute.
Chaque être étant éminemment faillible, les Françaises et les Français dont nombre encore vous aiment, sauraient, j’en suis certain, vous pardonner l’erreur. Mais pas la faute.
Si vous persistiez dans l’erreur, ne pouvant plus ignorer aujourd’hui qu’elle a été commise, nulle Française et nul Français, au regard de l’Histoire, ne pourrait justement vous absoudre.
Vous auriez donc à en répondre devant le tribunal implacable de la postérité ; sans oublier, bien sûr, la juridiction compétente...
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Monsieur le Président,
À la lumière de ce que les plus grands spécialistes soutiennent et prouvent désormais, dans le monde entier, vous ne pouvez plus prétendre que l'on peut enrayer une épidémie en se contentant d'enfermer les bien-portants au lieu de soigner les malades.
Vous ne pouvez pas non plus nier l’efficacité des traitements précoces en imposant le vaccin non testé comme unique solution, sans condamner ainsi l'évidence au bénéfice d'une hypothèse !
Vous ne pouvez pas sérieusement lâcher la proie pour l’ombre au nom du principe de précaution...
Vous ne pouvez pas continuer à mettre ainsi en danger la vie des Françaises et des Français.
Monsieur le Président,
C'est bien à vous que je m'adresse, car plus personne n'ignore en France, que vous régnez désormais en maître absolu sur tous les corps intermédiaires.
Que vous confondez en vos seules mains, contre l'esprit et la lettre de notre Constitution, les pouvoirs exécutif, législatif, administratif, judiciaire, etc. Sans doute parce que vous pensez sincèrement pouvoir agir ainsi au mieux des intérêts de la France.
un port du masque obligatoire,
Les plus grandes sommités du monde scientifique vous le disent, vous le prouvent aujourd'hui : votre gestion de la crise est erronée.
N’étant pas médecin, vous ne pouvez plus feindre d’ignorer ce que le corps médical indépendant vous affirme !
Vous ne pouvez plus continuer davantage à privilégier la rente des élites et à favoriser les conflits d’intérêts plutôt que l’intérêt des malades.
Après avoir ôté aux Françaises et aux Français, ce qui leur restait de libertés, vous ne pouvez, n’étant pas médecin, enlever désormais à ceux qui le sont, leur droit de prescrire.
Monsieur le Président
1: D'abord à ne pas nuire.
2: Puis, à savoir en tout, apprécier la balance bénéfice risque.
1 à délivrer les traitements précoces dont l'efficacité n'a plus à être démontrée.
2 à ne pas reconfiner.
3 à ne plus imposer le port du masque aux populations civiles, et à laisser l’autorité médicale en définir l’usage selon les protocoles en vigueur dans les milieux hospitaliers.
Monsieur le Président,
Libérez la France, Monsieur le Président !
Vous en avez le pouvoir puisque vous vous l’êtes donné !
Rendez-lui ses libertés, son égalité, et sa joie fraternelle !
Assez de détresse !
Ne mettez plus les Françaises et les Français en prison !
Rouvrez les théâtres, les cirques, les cinémas, les musées, toutes les salles de spectacles ! Les lieux de réunions ! Les restaurants, les bars ! Les écoles ! Les universités ! Tous les commerces désignés au nom de principes arbitraires comme n'étant pas essentiels à la vie !
Qui peut dire aujourd'hui ce qui n'est pas essentiel à la vie ?!
Vous, monsieur le Président ?
Croyez-vous vraiment pouvoir imposer l'idée que risquer de mourir justifie qu'on s'empêche de vivre ?
Ayez l’intégrité de reconnaître votre erreur, car il est encore temps !
Ne persévérez pas dans l'erreur ! Ce serait une faute.
Et si vous commettez délibérément la faute ! Alors n’espérez pas, monsieur le président, le pardon de celles et ceux qui, dans notre pays, avaient mis en vous et vous seul, leur foi et leur confiance.
C'est à vous qu'il appartient puisque vous l’avez initiée, de mettre un terme à cette folie !
Faites-le avant qu'il soit trop tard pour éviter une dérive vers la violence !
N’hypothéquez plus le futur des enfants pour le présent des anciens !
Ne prolongez plus le chaos dans lequel vous avez plongé notre pays !
Ne prolongez plus cette souffrance !
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